Mylène
Mylène nous a été confiée par un couple d’éleveurs voisin, suite à la mort de sa sœur. Seule, elle appelait sans cesse, désorientée. Ne souhaitant pas reprendre une autre chèvre (à l’origine “cadeau” aux enfants), ils ont décidé de lui trouver un lieu de vie avec des congénères. D’abord proposée sur Le Bon Coin, seuls les bouchers appelaient… Mylène ne fait qu’une dizaine de kilos !
Elle est discrète, douce et craintive mais aussi espiègle, gourmande et sait ce qu’elle veut. D’abord placée dans un enclos, elle en est sortie pour rejoindre un groupe de chèvres plus grandes, pour finalement revenir avec Albert, Cahuet, Bouky et Lulu, des petits gabarits.




mamour
Mamour est un bouc Pyrénéen de 8 ans, sauvé alors qu’il n’était âgé que de quelques jours par une militante de l’association, lors de l’une de nos manifestations à Guéret. Entre-temps, elle a dû le confier à d’autres personnes qui, aujourd’hui, voulaient le renvoyer dans un élevage. Nous avons donc répondu à l’appel au secours de la militante qui continuait de veiller sur lui.
Mamour est très câlin et proche de l’humain. Aucune clôture ne l’arrête mais il ne s’éloigne jamais de la maison dont il veut être le plus proche possible.

Bouky
Bouky vivait seul, attaché à une courte chaîne, nourri par des personnes compatissantes. Les caprins sont des animaux sociaux, seuls, l’ennui est un calvaire pour eux. Il n’avait pas été en contact avec des congénères depuis sa naissance. A son arrivée au sanctuaire, il a échangé longuement avec les chèvres des enclos à proximité.
Voir la vidéo de sa libération et de son arrivée au sanctuaire.



Eliott et Celeborn






Pour prendre soin d’eux, nous avons besoin de votre aide !
Albert et Albertine
Ils sont arrivés au refuge suite au décès de leur gardien. Des voisins menaçaient de les manger, moins d’une semaine après le drame. L’association partenaire, La Griffe (Clermont-Ferrand), a tout mis en oeuvre pour les protéger et les déplacer au plus vite. Nous avons ainsi répondu à leur appel pour une solution d’accueil. Albertine nous a malheureusement quitté le 30 avril 2018.
Pour prendre soin d’eux, nous avons besoin de votre aide !
Cahuet
Elle nous a été confiée par une bénévole de la SPA de Brive (19) où elle se trouvait en fourrière. Elle a été trouvée errante sur un parking et la SPA n’était pas adaptée pour l’accueil de cette espèce. Son arrivée fût un soulagement car Albert, seul depuis 1 mois, se remettait très difficilement du décès de sa compagne. D’une taille similaire et d’un caractère très doux, Cahuet a su se faire accepter et soulager la peine d’Albert.
Pirou
Elle nous a été confiée par ses anciens gardiens. Fugueuse, elle vivait à la chaîne. Elle se montre également agressive envers tous les animaux et les humains, seuls les poules et coqs peuvent partager son espace de vie. Son accueil a nécessité des aménagements spéciaux et la mise en place de rituels quotidiens pour l’habituer au nettoyage, repas, en toute sécurité. Nous sommes heureux de l’avoir accueillie au sanctuaire où nous mettons tout en œuvre afin qu’elle puisse s’épanouir. Son caractère l’aurait certainement condamnée dans beaucoup d’autres endroits. A L-PEA, les animaux sont libres d’êtres eux-mêmes, qu’ils soient doux, joueurs ou… grincheux !
Boubou
Il vivait dans la “Maison de l’horreur” (voir le communiqué de presse et la vidéo du sauvetage). Lorsque nous l’avons recueilli, il tremblait de peur. Peu à peu il a repris confiance en l’humain et a adopté sa cabane douillette pour un repos nécessaire. Il nous a quitté le 17 mars 2020.
Câlinette
Elle nous a été confiée par sa gardienne qui l’a elle-même sauvée de maltraitance. Suite à de graves problèmes personnels elle n’a eu d’autre choix que de faire appel à une association pour la prendre en charge.
Câlinette garde des séquelles de son passé, tout comme Boubou, avec une ancienne luxation de la hanche provoquant un handicap irrémédiable à la patte antérieure droite et un déplacement du bassin. Elle souffre d’arthrose et doit recevoir des soins ostéopathiques tous les 6 mois.
Elle porte très bien son nom, étant d’une douceur sans égale. Elle est très attachée à l’humain, malheureusement davantage qu’à ses congénères, conséquence d’une imprégnation dès son plus jeune âge. Pour s’épanouir, elle a besoin d’un contact direct et permanent avec l’humain, un terrain plat en raison de son handicap et la proximité d’autres caprins mais non directe car ils la persécutent. Cela pourra évoluer, suivant les futurs sauvetages de chèvres ou de moutons, l’un d’eux lui correspondra peut-être.